LE 13 SEPTEMBRE 2016

L'évaluation au Canada en 2025: ce qui pourrait être, ce qui devrait être, et ce qu'il faut faire maintenant

Dans un article récemment publié intitulé Evaluation in Canada in 2025: what could be, what should be, and what to do now (préparé initialement pour le congrès de l'Australasian Evaluation Society de septembre 2015) que l'on retrouve dans la série Evaluation Voices du Northern Institute (NI), Charles Darwin University (CDU), Benoît Gauthier (ÉA; Président, Réseau Circum inc.; fellow honoraire, NI/CDU) a accepté le défi de l'AES de prévoir l'état de l'évaluation en 2025. Gauthier admet immédiatement que la projection sur une décennie est difficile, sinon stupide, mais il planifie néanmoins une méthodologie pour le faire : d'abord, il décrit l'état de l'évaluation au Canada en 2004, sur la base d'un article qu'il a co-écrit à l'époque, et il présente sa perception de la situation 2015. Ensuite, il projette cette lecture d'une manière plus ou moins linéaire jusqu'en 2025. Il offre alors une vue de ce qui devrait être en 2025 — plus un souhait qu'une prédiction — et il analyse ce qui, à son avis, doit être fait pour rapprocher la situation prévue en 2025 et le monde idéal.

Dans son analyse, les tendances actuelles pourraient bien conduire à une situation catastrophique pour l'évaluation en 2025. Par conséquent, il préconise une série de mesures à prendre au niveau des évaluateurs individuels, de la pratique de l'évaluation, des utilisateurs de l'évaluation, des associations d'évaluation et sur la scène internationale pour contrer les tendances actuelles et de construire un avenir meilleur pour l'évaluation. Plus précisément, il fait valoir que :

• L'évaluateur individuel doit assumer la responsabilité de son propre développement.
• Nous avons besoin de recherche sur l'évaluation pour identifier les meilleures pratiques en matière de transfert des connaissances.
• Pour atteindre un large public, les résultats de l'évaluation devront être activement promus et adaptés aux individus et aux groupes que les résultats sont destinés à influencer.
• Nous avons besoin de faire la promotion d'un programme de professionnalisation qui comprend l'accréditation des évaluateurs.
• Les associations internationales d'évaluation doivent viser à améliorer l'échange d'informations, mais aussi à protéger les systèmes nationaux d'évaluation des acteurs internationaux qui ont des programmes servant peut-être leurs propres intérêts plutôt que ceux de la pratique de l'évaluation.

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